Une pleine page passionnante dans le numéro d’Aujourd’hui en France du 8 octobre : moins d’acheteurs dans les grandes villes !
On sent depuis le début de la crise sanitaire des évolutions nettes dans les intentions d’achats. Les acquéreurs ne sont plus autant séduits que par le passé par les grandes villes, à commencer par Paris. Tout se passe comme si la crise sanitaire avait révélé que finalement les villes à taille humaine c’est pas si mal !
Paris et les grandes villes comme Toulouse, Lyon ou Bordeaux ont connu ou bien une hausse des prix très modérée ou bien une baisse de ces prix. C’est le signe évident d’une diminution de la demande dans les grandes agglomérations.
En contrepartie les villes moyennes deviennent beaucoup plus recherchées. C’est d’ailleurs dans ces villes que les prix ont le plus augmenté. C’est le cas notamment de Strasbourg (+ 8,3%), Angers (+ 7,7%) ou Reims (+ 7,5%).
Il y a quelques jours un agent immobilier du Beaujolais me disait que la clientèle lyonnaise se rue sur les biens qu’il propose à la vente. En effet, ils n’hésitent pas à s’éloigner à une heure de train de Lyon, le télétravail leur permettant de ne pas se rendre quotidiennement sur leur lieu de travail. De fait la demande s’envole dans des communes qui étaient jusqu’à maintenant à l’écart de toute frénésie immobilière.
Ces mutations n’empêchent pas les transactions dans l’ancien de très bien se porter. Nous devrions normalement atteindre à la fin de l’année un volume de vente de 1 200 000 biens pour 2021. Ce serait historique !