La dernière note de conjoncture des notaires confirme que l’immobilier est en train d’entrer dans une nouvelle ère. Fin février 2023, le volume de transactions de logements anciens a atteint 1 083 000 sur les 12 derniers mois. Cependant, il est possible que le volume des transactions repasse sous la barre du million d’ici la fin de l’été.
Il est important de mettre en perspective cette tendance avec la période exceptionnelle que nous avons connue pendant plusieurs années, car l’immobilier est soumis à des cycles de baisses et de hausses qui se succèdent. Malgré cela, il n’y a pas lieu de paniquer, car aucun crash de l’immobilier n’est en vue.
En mai 2023, on constate un décalage entre les changements opérés sur le marché et leur traduction par les acteurs économiques. Les vendeurs et les acquéreurs mettent du temps à assimiler ces changements.
Les vendeurs ont du mal à baisser le prix de vente d’un bien qu’ils ont acheté à un prix très élevé ces 3 dernières années. De plus, ils doivent emprunter à un taux plus élevé que celui qu’ils avaient bénéficié à l’époque.
Les acquéreurs sont abreuvés depuis plusieurs mois d’un discours de “baisse générale” des prix largement exagérés, ce qui les incite à attendre des conditions plus favorables pour acheter. Cependant, il est important de rappeler que nous avons déjà connu ce décalage après la crise de 2008, où il avait fallu près d’un an aux vendeurs et aux acquéreurs pour ajuster leurs comportements.
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