J’entends souvent que les diagnostics immobiliers sont une plaie, qu’ils surchargent le travail des uns et des autres pour pas grand-chose. On me dit aussi parfois qu’il ne sont pas fiables. Et pire : que les clients ne les lisent pas !
Que de critiques !
Mais n’oublions pas que d’une part les diagnostics permettent de communiquer une information très précise sur un bien à vendre ou à louer et que d’autre part ils sont devenus un gage de transparence entre le vendeur et l’acheteur. Alors plutôt que de jeter le bébé avec l’eau du bain, reconnaissons qu’aujourd’hui il serait difficile de revenir en arrière sur ce plan.
Le premier diagnostic est apparu en 1996, c’est la fameuse loi Carrez qui oblige à fournir un diagnostic de la surface de tout bien vendu en copropriété.
C’était le premier d’une longue série.
10 ans plus tard, en 2006, le DPE, diagnostic de performance énergétique, devient lui aussi obligatoire.
Plus récemment, avec les objectifs de lutte contre le dérèglement climatique et la sensibilisation, qui selon moi n’en est qu’à ses débuts, concernant les passoires énergétiques, on parle de plus en plus que le DPE devienne un outil plus contraignant. C’est ainsi que l’on évoque l’idée qu’un logement trop énergivore ne pourrait plus être loué par son propriétaire, l’obligeant à effectuer les travaux nécessaires.
Pour faire le point sur toutes ces questions, j’ai souhaité vous faire profiter de mes échanges avec Fanny Berthet, présidente d’ABYSS Expertise Bourgogne. Le groupe réalise des diagnostics immobiliers dans l’Ain, le Jura, la Savoie, la Haute-Savoie et la Suisse. A sa tête aujourd’hui donc, Fanny Berthet, jeune ingénieure, installée en Bourgogne maintenant depuis 6 ans.