La dernière note de synthèse de l’INSEE et des notaires vient de paraître (on peut lire l’étude complète ici) : elle ne fait que confirmer la tendance à la baisse des prix en France. Mais il faut raison garder : ceux qui attendent une chute ou un plongeon en seront pour leurs frais. La baisse reste faible.
- Au quatrième trimestre 2023, les prix des logements anciens en France ont connu une baisse continue et plus accentuée qu’aux trimestres précédents, avec une diminution de 1,8 %, marquant ainsi une tendance à la baisse sur un an pour le deuxième trimestre consécutif (-4,0 %), avec une réduction plus prononcée pour les appartements (-4,1 %) que pour les maisons (-3,8 %).
- En Île-de-France, cette baisse trimestrielle des prix s’est poursuivie pour le cinquième trimestre d’affilée, atteignant -1,7 %, avec une baisse annuelle significative de -6,9 %, affectant également de manière égale les appartements et les maisons.
- La diminution des prix des logements anciens s’est accentuée en province au quatrième trimestre 2023, avec une baisse trimestrielle de -1,9 % et une baisse annuelle de -2,9 %, signalant un recul notable des prix des maisons et une première baisse des prix des appartements depuis 2016.
- La baisse des prix à Paris et dans ses environs (petite et grande couronne) s’est confirmée, avec des diminutions annuelles marquées pour les appartements dans toutes ces zones, soulignant une tendance générale à la baisse du marché immobilier dans la région capitale.
- Le volume annuel de transactions immobilières a significativement diminué depuis le troisième trimestre 2021, avec un nombre estimé de transactions réalisées au cours des 12 derniers mois à fin décembre 2023 de 869 000, indiquant une baisse de 26 % en deux ans.
En conclusion la province résiste beaucoup mieux que Paris. Et malheureusement cette baisse des prix n’est pas suffisante pour attirer suffisamment les acquéreurs pour relancer le marché !